Comment retrouver le sommeil après un deuil ? Mes 7 conseils
Le sommeil est souvent très difficile et de mauvaise qualité en période de deuil.
Peu importante la cause du deuil, décès, rupture, accident, licenciement, c’est une épreuve très difficile de la vie.
Pourtant un bon sommeil est un atout indispensable pour se remettre à aimer la vie.
C’est traversant moi-même une période difficile de deuil, que j’ai repéré 2 erreurs que je pouvais faire, nuisant à mon sommeil.
Je vais donc te présenter ces 2 erreurs que j’évite à tout prix avec mon lit, ainsi que 5 conseils qui sont essentiels à suivre pour surmonter cette étape terrible de la vie.
Un bon sommeil et bien dormir pour mieux guérir après un drame
Je vais te présenter pourquoi je tiens tant à avoir un bon sommeil en cette période douloureuse.
Le sommeil est pour moi, mon principal allié pour m’aider à surmonter cette épreuve.
Même dans la tristesse et le chagrin, j’ai essayé de faire de mon mieux pour en tirer le plus de bénéfices possibles.
D’une part, je sais que je peux compter sur lui pour m’aider à mieux aller psychologiquement.
Cela est possible grâce à la phase de sommeil paradoxal, la période où l’on rêve.
Le cerveau se sert des rêves pour jouer des scénarios plus ou moins probables afin de trier les informations qu’il a stockées.
Cette phase est indispensable, pour nous maintenir et nous aider à retrouver un bon équilibre psychologique.
Le but du cerveau est que l’on survit, c’est pour cela qu’il a mis en place des mécanismes pour aider à supporter des drames.
Indirectement, nos rêves vont nous aider à accepter l’événement tragique pour que l’on aille mentalement mieux.
Bien sûr, ce processus n’est pas instantané et plus ou moins long selon l’ampleur du drame et varie pour chacun de nous.
Quand est-ce que nous bénéficions du sommeil paradoxal ?
La majorité du sommeil paradoxal se trouve dans les 2 derniers cycles de sommeil de notre nuit. Ce qui correspond à peu prêt aux 3 dernières heures de la nuit.
Comment en tirer profit ?
Mettre tout en place pour dormir suffisamment, au moins 6 h, voire plus si possible et éviter les réveils nocturnes qui fragmentent notre sommeil, le rendant de moins bonne qualité.
D’autre part, je comptais aussi beaucoup sur mon sommeil pour récupérer de l’énergie et malgré tout, me tenir motivé et optimiste comme à mon habitude.
Indirectement, avec un bon sommeil, je sais que je supporterai mieux le drame.
Je tiens à éviter le plus possible de cumuler de la fatigue.
Car, quand je suis fatigué, je suis de moins bonne humeur, plus irritable et moins motivé.
La fatigue va grandement influencer sur les périodes de dépression que l’on traverse, c’est pourquoi je l’évite le plus possible en favorisant un bon sommeil.
Bien dormir m’aide aussi à prendre de meilleures décisions dans tous les choix que je dois faire.
Que ce soit dans ce que je mange, si je vais faire du sport ou pas, ou encore pour des décisions plus complexes et très difficiles à prendre.
Et bien qu’à première vue, cela ne semble pas grand chose. Cela va énormément influencer la guérison.
Prendre soin de soi est une clé pour être bien dans son corps et dans sa tête.
Je cherche donc à avoir un sommeil le plus réparateur possible, je sais qu’en faisant cela, je vais aller mieux, physiquement et mentalement.
Cela ne m’épargne pas des périodes de tristesse et de dépression, mais m’aide à en diminuer la fréquence, la durée et l’intensité.
A travers mon expérience, je vais te présenter les erreurs que j’ai pu rencontrer, pouvant nuire énormément au sommeil, en particulier si tu as un sommeil fragile comme le mien.
Mes conseils pour retrouver le sommeil après un deuil
Il est très difficile de dormir en période de deuil après un événement traumatisant.
Lorsque la nuit tombe, et que l’on commence à s’endormir, la douleur revient et nous tire du sommeil.
C’est en dormant que notre conscience laisse sa place à notre inconscient.
C’est dans ces phases de transitions que l’on peut alors se réveiller brutalement alors que tout allait bien.
Notre inconscient blessé et choqué par le drame, nous pousse à nous réveiller par crainte du danger.
Et cela peut se produire toute la nuit, notre sommeil est alors de très mauvaise qualité, car il est très fragmenté, ou encore la douleur est telle que l’on ne trouve pas le sommeil.
Malgré la difficulté de cette période, il est important de garder un bon rapport avec son lit.
En faisant de son mieux pour adapter un bon comportement par rapport à celui-ci, on augmente grandement ses chances de dormir et d’avoir un sommeil de meilleure qualité.
Dans mon cas, peu de temps après avoir pris conscience du drame, j'ai réalisé que je devais garder un rapport sain avec mon lit.
C’était très difficile, car je veux pleurer dans mon lit, qui est une source de confort et d’intimité.
Je fais de mon mieux pour ne pas y aller, ou alors le plus brièvement possible.
Pour moi qui a un sommeil fragile, cela détruirait beaucoup d’efforts que j’ai fait pour retrouver un bon sommeil.
Il y a 2 erreurs à éviter à tout prix avec son lit dans ce genre de situation.
Conseil 1 : Ne pas laisser le cerveau associer le lit à la souffrance d’un événement traumatisant
Je n’ai pas un très bon sommeil, dès que je m’écarte un peu trop de ma routine du sommeil, je ne dors pas bien.
Un pilier de ma routine du sommeil est d’associer mon lit au sommeil et au sexe, rien d’autre.
J’évite de faire toute autre activité dans celui-ci. Lire, jouer, regarder mon téléphone… j’ai banni cela de mon lit.
Au quotidien, j’essaie d’être le plus exigeant avec moi-même pour respecter ce pilier du sommeil.
Lorsque le drame est arrivé et que je souffrais énormément, c’est dans mon lit que je me suis d’abord réfugié.
Mais je me suis rendu compte qu’à faire cela, j’allais rompre cette association du lit au sommeil et au sexe.
En exprimant ma détresse et ma tristesse dans mon lit, je commençais inconsciemment à l’associer à la souffrance, et à la tristesse, qui ne font pas bon ménage avec le sommeil.
D’ailleurs si tu as fait cette erreur, il se peut que tu n’arrives pas à dormir dans ton lit, mais que lorsque tu changes de pièces et que tu vas sur ton canapé par exemple, tu t’endors facilement.
Pour ton cerveau, ton canapé est associé à la détente, ce qui t’aide à t’endormir.
C’est pourquoi, je te recommande de faire de ton mieux pour aller dans ton lit seulement pour dormir et faire l’amour.
Conseil 2 : Ne pas rester dans son lit quand on n’arrive pas à dormir en ruminant ses pensées après un choc psychologique
Une seconde erreur, dont je dois faire l’effort pour ne pas la faire, est de rester dans mon lit lorsque je n’arrive pas à dormir.
Les premières nuits après le choc sont particulièrement difficiles.
Cette seconde erreur rejoint les problèmes que l’on a vus dans la première erreur.
Si je n’arrive pas à m’endormir, ou que je me réveille sans réussir à me rendormir, je dois sortir du lit.
Sinon, mon cerveau associera mon lit à un endroit où je ne dors pas.
Voire, il peut associer mon lit à un endroit où je revis des expériences traumatisantes.
Ce qui rendra les prochaines nuits de plus en plus difficile.
C’est donc ce que je me suis forcé à faire.
Dès que je sentais que je n’allais pas réussir à me rendormir, je me levais et je suivais méticuleusement ma méthode pour me rendormir disponible dans cet article.
Alors, je ne peux pas dire que j’ai bien dormi les premières nuits, mais j’ai quand même réussi à faire quelques cycles de sommeil.
Je me réveillais plusieurs fois par nuit, et quand je sentais que je n’allais pas me rendormir, je sortais du lit plus ou moins longtemps.
Dans la même nuit, je pouvais sortir du lit pendant 30 min, puis me rendormir, quelques heures après, sortir de nouveau du lit pour une bonne heure, avant de me rendormir.
Je ne visais pas la quantité de sommeil habituelle, mon but était de réussir à faire le plus possible de cycle de sommeil.
Autrement dit, je m'épargne la frustration de ne pas trouver le sommeil dans mon lit, en voyant le temps qui passe.
Et je sortais du lit dans le but de m’endormir lors du prochain cycle.
Je te l’accorde, ne pas aller dans son lit pour évacuer sa tristesse et sortir du lit quand on n'arrive pas à dormir ne sont pas des comportement instinctif.
Toutefois, si tu as du mal à dormir en période de deuil, fait de ton mieux pour éviter ces 2 erreurs que l’on vient de voir.
Bien que je n’ai pas encore totalement récupéré du drame, je sais que pour y arriver, je dois prendre soin de moi.
Dans ce genre de situation, la première personne à aider est soi-même.
Si on ne va pas bien, c’est beaucoup plus difficile d’aider les autres et surtout, on ne montre pas l’exemple.
Si c’est un drame que l’on doit surmonter tout seul, c’est d'autant plus important.
En étant clément envers soi, et à l’écoute de ses besoins, notre corps va nous aider naturellement à mieux surmonter cette crise.
Conseil 3 : Profiter du pouvoir de guérison de son 2ième cerveau en prenant soin de son alimentation
Même en période difficile, je tiens fortement à prendre soin de mon alimentation.
As-tu déjà entendu parlé que notre deuxième cerveau se trouve dans nos intestins ?
Eh bien, il faut en prendre très soin, nos intestins et notre cerveau ont énormément d'interactions.
Ils peuvent nous rendre heureux comme ils peuvent nous plonger dans un constant mal-être.
Je me souviens d’avoir lu le livre ‘Le charme discret de l’intestin’ de Giulia Enders, depuis je mange régulièrement et je varie souvent les légumes que je mange.
En ne prêtant pas attention à notre alimentation et en se laissant aller, on se fait comme ennemi nos intestins qui nous rendront la vie encore plus difficile.
Je te recommande donc de faire de ton mieux pour manger sainement même en période difficile.
Conseil 3 : Faire régulièrement une activité physique pour s’offrir un peu d’hormones de bien-être
A l’instar de l’alimentation, faire de l’activité physique va nous aider à aller naturellement mieux.
Lorsque l’on se dépense, le corps va produire des hormones de bien-être.
De plus, cela permet de sortir quelques instants de nos soucis, ce qui fait du bien.
C’est pourquoi je te recommande de faire une activité physique.
Cela peut être simplement de la marche ou du jardinage.
Si tu as déjà l’habitude de faire du sport, où tu recherches la performance, attention à ne pas trop pousser en cette période.
Sois clément avec toi et accepte d’être moins performant sur une période, ton corps et ton cerveau ont besoin de beaucoup d’énergie pour surmonter cette étape.
Conseil 5 : Garder une bonne hygiène du sommeil pour éviter les troubles psychologiques
Comme on l’a vu précédemment, le sommeil est notre principal allié pour se remettre d’événements traumatisants.
C’est pourquoi, il est important de garder une bonne hygiène de sommeil, en particulier dans ces moments.
Depuis que le drame que j’ai vécu est survenu, j’essaie chaque jour de coller au plus proche de ma routine du sommeil.
Ma routine du sommeil est sous forme de programme où j’ai défini des plages horaires où j’adapte mes activités.
Pour plus d’informations sur l’hygiène du sommeil, n'hésite pas à récupérer mon bonus gratuit où tu y trouveras un programme similaire à suivre.
Conseil 6 : Comprendre les 7 étapes du deuil
Connaître les différentes étapes du deuil permet de prendre du recul sur ce qui nous arrive.
Je trouve aussi que cela m’aide à mieux me connaître et à mieux accepter mes sentiments et de voir mon avancée dans cette épreuve.
On peut découper les étapes du deuil en 7 étapes.
- 1. Le choc, état de sidération face à l’annonce de la perte.
- 2. Le déni, refuser de croire à l'annonce de la perte.
- 3. La colère et la négociation, rejeter la faute et refaire le monde avec des ‘si’...
- 4. La tristesse, on se sent désespéré et effondré
- 5. La résignation, on commence à accepter que sa vie ne soit plus jamais la même.
- 6. L’acceptation, un pas de plus dans l’acceptation, on commence à se sentir mieux et on se projette vers l’avenir.
- 7. La reconstruction, reconstruire et réorganiser sa vie à son rythme, reprendre le rythme de la société.
Conseil 7 : Développer sa résilience pour booster sa guérison mentale et surmonter toutes ruptures, décès et autres événements traumatisants
La résilience est notre capacité à accepter les épreuves de la vie. En particulier, notre capacité à rebondir après une mauvaise nouvelle, ou un événement tragique.
A travers les événements que j’ai vécus, j’ai eu l’occasion de m’y intéresser et de la développer.
Elle permet de mieux accepter la réalité et ses événements.
La développer permet de changer sa perception de la vie, ses croyances que l’on a mis en place au fur et à mesure, et qui ne nous font pas que du bien.
N’aie pas peur de ne pas faire comme les autres, personne ne devrait te juger, ou du moins tu ne devrais te soucier du jugement de personne.
Pour commencer à la développer, voici ce que tu peux faire.
Faire de la méditation chaque jour. Par exemple commencer par 5 min.
S’entourer de personnes vraies avec qui partager des bons moments régulièrement, prendre soin de soi comme on l’a vu avec l’alimentation, le sport et le sommeil.
Cultiver plusieurs sources de bonheur...
J’ai 2 livres qui m’aident particulièrement à développer ma résilience.
Mon premier livre est “Clarity” de Jamie Smart, disponible uniquement en anglais.
Mon second est “Aimer ce qui est” de Byron Katie, dont ses exercices m’ont beaucoup aidé lors de moments difficiles à accepter.
Voilà, j’espère que ces conseils que je t’ai présentés te seront bénéfiques.
Si, toi aussi, tu as des conseils à partager dans ces moments-là, n’hésite pas à les écrire dans les commentaires ci-dessous.